L'eau et l'assainissement étaient à l'ordre du jour d'une conférence
internationale organisée à Washington et qui a regroupé les ministres de
80 pays en développement, des donateurs et des représentants d'ONG et
d'agences internationales en présence du secrétaire général des Nations
unies, Ban Ki-moon, et du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Un rapport des Nations unies sur l'eau et l'assainissement révèle que
près de 525 000 enfants sont morts en 2012, faute d'eau potable et
d'hygiène. Pour Ban Ki-moon, "concrétiser l'accès universel aux
toilettes et à l'eau potable aura un coût, mais cela permettra de
libérer les populations. Avoir accès à des toilettes et à l'eau potable,
c'est permettre aux enfants de ne plus être malades, aux femmes de ne
plus s'éreinter à aller chercher de l'eau, aux adolescentes de continuer
à aller à l'école sans crainte, aux villages de ne plus subir les
épidémies de choléra, c'est contribuer à un monde plus juste et plus
digne pour tous." En Afrique subsaharienne, 1 000 enfants meurent
quotidiennement à cause de la crise sanitaire. Ces vies pourraient être
épargnées si l'accès à l'eau potable et à des toilettes de base était
possible et si on se lavait correctement les mains avec du savon.
Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de
l’UNICEF, 748 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable dans
le monde et 2,5 milliards de personnes vivent sans installations
sanitaires adéquates. En Afrique subsaharienne, ce sont 325 millions de
personnes qui n'ont pas accès à l'eau potable et 644 millions qui vivent
sans toilettes de base. 227 millions d'Africains pratiquent encore la
défécation en pleine nature, dont neuf sur dix dans les zones rurales.
Noël Ndong, Les Dépêches de Brazzaville – AllAfrica 23-04-2014
Voice of America – AllAfrica 11-04-2014